La mine qui pétille Les réflexes archaïques

Les réflexes archaïques

Les réflexes archaïques, aussi appelés primordiaux, apparaissent pendant la grossesse et durant les premiers mois de vie. Ils accompagnent et permettent le développement cognitif, émotionnel et postural. Leur rôle dans les apprentissages quels qu’ils soient, scolaires ou non, est essentiel. Parfois ils sont encore présents alors qu’ils devraient avoir été intégrés.

Pour reprendre une métaphore de Paul Landon, créateur de la méthode d’Intégration Motrice Primordiale, ils sont alors comme des cailloux dans notre chaussure. Si ces cailloux sont présents depuis notre naissance, nous n’avons même pas conscience que leur présence est anormale, nous avançons malgré tout, mais avec plus de difficultés que les autres. Si on nous retire ces cailloux, on prend alors conscience de la gêne qu’ils représentaient et du potentiel qui s’ouvre à nous.

Cela signifie que l’on va retravailler sur un ou plusieurs réflexes encore présents, et qui peuvent être une gêne pour atteindre un objectif positif que l’on s’est fixé ensemble en fonction des envies, besoins ou attentes de la personne.

Après un bilan des réflexes, le travail sera orienté sur tel ou tel réflexe, en fonction des besoins et de l’objectif fixé.

L’intégration se fait en deux temps :

  • D’abord en cabinet, par des mouvements simples, des pressions légères sur certaines parties du corps, une prise de conscience des ressentis
  • Puis, par la mise en place d’exercices simples à faire à la maison pendant 1 à 5 minutes par jour, durant 4 à 6 semaines.

Ce programme d’intégration est mis en place au cabinet. Les exercices sont définis avec la personne, c’est elle qui va choisir les activités qui lui parlent parmi un éventail de propositions. Il peut s’agir d’automassages, de mouvements de brain gym, d’étirements, de jeux avec des sacs de grains…

Cela peut se faire à tout âge. Les champs d’intervention sont vastes. En voici quelques exemples :

  • difficulté à rester assis sur une chaise sans s’agiter ou se balancer
  • difficulté à restituer en classe le lendemain, des leçons pourtant sues la veille à la maison
  • maladresse dans les gestes
  • difficultés de concentration
  • crispation sur le crayon
  • difficultés de coordination des gestes
  • difficultés à dire non, ou à protéger son espace vital

                                                                            

75% des élèves qui ont des difficultés d’apprentissage, présentent un ou plusieurs réflexes mal intégrés.

Il me semblait impossible de travailler sur la rééducation de l’écriture et l’accompagnement pédagogique, sans prendre en compte ces réflexes, qui sont parfois de réels obstacles. On ne peut pas, par exemple, rééduquer l’écriture d’un enfant qui est extrêmement crispé sur son crayon, sans travailler sur le réflexe responsable de cette crispation.

  • En parallèle à la rééducation de l’écriture, si un travail sur les réflexes est nécessaire, une séance spécifique de bilan réflexes pourra être proposée, puis le travail d’intégration pourra être associé aux séances de rééducation. Cela ne dispense pas des 1 à 5 minutes d’exercices quotidiens à la maison.

  • Dans le cadre de l’accompagnement pédagogique, un bilan réflexes pourra également vous être proposé, sur une séance spécifique, puis le travail sur ceux-ci fera partie intégrante des séances, sans oublier les petits exercices quotidiens.

  • Il est également possible de me consulter uniquement pour une séance d’intégration des réflexes, de manière indépendante de toute autre prestation.

Site de l’IMP (Intégration Motrice Primordiale) :

Les réflexes archaïques / primitifs

Les réflexes archaïques dans nos vies